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Histoire de la cornemuse par Luc Vaillant

Concert gesticulé

Vendredi 7 janvier 2022 à 20h
salle polyvalente de Frayssinhes

 

Un moment joyeux animé par Luc Vaillant avec une histoire illustrée par les sons des cornemuses. Un drôle d’instrument qui a voyagé du Moyen-Orient à l’Ecosse et dans beaucoup de pays du monde, sous des formes et factures différentes.  
Un musicien hors normes, grand voyageur et référence pour cet instrument au point de s’appeler « Biniou-Man » !

 

 

 

 

 

 

Un début d’année au son de la cornemuse

 

L’ouverture de l’année pour la Clef des Arts aux Champs s’est faite au son des cornemuses avec Luc Vaillant, un passionné depuis plus de trente ans.
Les cinquante personnes présentes ont été heureuses de se retrouver, bravant un climat peu clément…

Elles ont pu voyager d’Asie au Moyen Orient et dans toute l’Europe. Un voyage dans le temps :  la plus vielle cornemuse remontant à plusieurs milliers d’années avant JC.

 

Un voyage sur plusieurs continents où ce drôle d’instrument a accompagné la vie des hommes aussi bien dans les cours royales que dans la vie paysanne et que sur les champs de bataille pour impressionner l’ennemi ou pour donner des consignes de mouvements à ses propres troupes.
Un drôle d’instrument : une outre en peau de veau, de chèvre…, un chalumeau (hautbois) et ses bourdons (un ou plusieurs), se déclinant en de nombreuses factures. Des bois rares ou non, des décorations et des incrustations différentes selon les régions.

 

Luc Vaillant a fait preuve pendant une heure et demie de virtuosité, mais aussi d’humour, le public séduit par le sentiment de renouer avec un passé enfoui. Ses interprétations se sont faites avec 10 cornemuses, « guerrières » ou plus douces, de dimensions petites ou impressionnantes. Ainsi la puissante écossaise guerrière, la great highland bagpipe, mais aussi la Gaïta galicienne, la boudègue (bodéga) faite d’une peau entière de chèvre (voir photo)…

 

Au fil des ans, l’accordéon a volé la vedette à la musette dans les bals…et les quelques 30 sortes de cornemuses en France sont devenues rares. Dans nos villages résonnent parfois quelques cabrettes de la famille des cornemuses…
Le public n’a malheureusement pas pu danser la gigue, le scottish, la polka…mais s’est donné rendez-vous en juillet au Festiv’arts à la ferme à Frayssinhes en espérant moins de contraintes sanitaires.

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